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Sur les remparts de la Chrétienté : Liban-Croatie (1985-2010)
de Ghislain Dubois - 219 pages
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Préface de André-Joseph Léonard, Archevêque de Maline-Bruxelles
Entretien avec Ghislain Dubois, auteur de Sur les remparts de la Chrétienté : Liban-Croatie, 1986-2010 (Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)
Le Liban constitue-t-il, comme certains l’affirment, le dernier rempart de la Chrétienté ?
D’autres disent même “de la liberté au Proche-Orient !” Il est en tout cas un des derniers pays où les Chrétiens sont libres, tiennent encore, peuvent faire résonner les cloches de leurs églises, sont présents au parlement, au gouvernement, à la tête de l’État, dans l’armée, les universités, etc. Au moment où certains politiciens semblent retourner la laïcité qui leur est si chère au profit de l’islam, ils feignent d’ignorer la réalité de vie de beaucoup de non musulmans en terre d’Islam. Lénine avait déjà dit que “la bourgeoisie est si bête qu’elle paiera la corde pour se pendre”. Certains s’emblent trouver très excitant, très “branché”, de se la passer autour du cou. Dans ce contexte, la résistance, la présence des chrétiens du Liban sonnent comme un exemple à méditer et à suivre : s’accrocher à nos valeurs éternelles.
Et la Croatie ?
Comme le Liban, la Croatie est aux marches de l’Europe occidentale. Le Mur de Berlin et plus généralement le Rideau de fer se sont effondrés, non par la force des chars des pays occidentaux, mais par le poids de la décadence d’un système pourri, corrompu, qui s’est effondré de lui-même. Alors qu’en Croatie, pour la première fois depuis la guerre d’Espagne, un peuple en armes a combattu et vaincu la dernière armée rouge d’Europe. Il s’agit là aussi d’un exemple à méditer et à suivre. Quant aux Serbes, tandis qu’ils s’essoufflaient dans une guerre inutile, injuste, et perdue face aux Croates, ils se détournaient du danger fondamental qu’a toujours représenté la pénétration islamo-mafieuse, albano-ottomane dans le berceau même de la nation serbe, la province du Kosovo ! Ils ont donc perdu sur les deux tableaux.
Quel est l’objectif de votre livre ?
Faire connaître, au travers de mon témoignage et de l’histoire, ceux qui luttent, souffrent, et parfois meurent, sur les frontières de notre vieille Europe qui feint d’ignorer qu’elle est comme une île et que la marée monte…