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Le cinéma allemand selon Goebbels

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de Veit Harlan - 320 pages

Découvir la 4ème de couverture
35,00 €
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Né à Berlin, Veit Harlan  débute après la Ire Guerre mondiale comme comédien à la Volksbühne, poursuit sa carrière au Volkstheater et joue dans une série de films à partir de 1927. Il travaille sous la direction d’hommes de théâtre prestigieux tels que Friedrich Kayssler, Léopold Jessner, Piscator et Gustav Gründgens.  En 1937, il réussit à s’imposer comme réalisateur de films avec La Sonate à Kreutzer, d’après le roman de Tolstoï.

Entre-temps, Adolf Hitler a été nommé chancelier ; les nationaux-socialistes règnent sur l’Allemagne. Ministre de la Propagande, Joseph Goebbels est le « patron » du cinéma allemand et considére Veit Harlan comme « le plus grand metteur en scène du monde. »

Avec ce livre de souvenirs, l’auteur révèle les relations, intrigues et contraintes du cinéma allemand sous le IIIe Reich ; le héros de ce livre est d’ailleurs bien plus Joseph Goebbels que l’auteur lui-même.

Le juif Süss – «  film d’autant plus pernicieux qu’il est bien construit, bien réalisé et joué » (universalis.fr) – réalisé par Veit Harlan, est-il aussi antisémite qu’on l’a prétendu ? Le scénario reprend l’histoire véridique, mais romancée, de Josef Süs­skind-Oppenheimer dont les mal­­ver­sations furent le prétexte des émeutes antijuives de 1735 à Francfort/Main. Le réalisateur, pourtant innocenté lors des deux procès qui lui furent intentés, subira néanmoins un lynchage médiatique international.

Il faut lire ces souvenirs pour se rendre compte de la conception qu’Adolf Hitler et Joseph Goebbels se faisaient du cinéma sur le plan politique. Ce témoignage virulent passionnera tout autant les cinéphiles que ceux qui s’intéressent à l’histoire secrète du régime national-socialiste et de la IIe Guerre mondiale.

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