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Qui est Julius Evola ? À cette question audacieuse, seul l’ouvrage d’Andrea Scarabelli était en mesure d’apporter une réponse exhaustive. Fruit de plusieurs années de recherche, cette enquête biographique s’appuie sur une grande quantité de sources (textes inédits, archives de police, correspondances, témoignages oraux, revues et journaux, entre autres), dressant le portrait d’un homme qui échappe aux catégorisations évidentes, aux louanges autant qu’aux anathèmes. Du dadaïsme international au traditionalisme italien, des établissements de nuit européens aux cimes alpines immaculées, nous découvrons un Evola multiple, parfois déconcertant, toujours fascinant : allergique aux conventionnalismes, sa liberté lui attira les foudres de nombreux adversaires, décontenancés par ses audaces et un métabolisme personnel unique dans l’histoire intellectuelle du XXe siècle. Mais au-delà des critiques, que cette biographie ne néglige nullement, l’œuvre d’Evola se distingue par sa pluralité thématique, la force de ses propositions et l’enthousiasme qu’elle a suscité et qu’elle suscite encore de nos jours. Cette édition française augmentée, préfacée par Alain de Benoist, comporte de nouveaux éléments, lesquels contribueront à jeter une lumière inédite sur une vie aventureuse encore nimbée de clairs-obscurs.
Andrea Scarabelli, diplômé en philosophie, est vice-secrétaire de la Fondation Julius Evola. Auteur et traducteur, il a supervisé la publication de nombreux textes de Julius Evola et a participé à un grand nombre d’études consacrées à sa pensée.
Le mot du traducteur
Préface d’Alain de Benoist
Introduction à un livre qu’Evola n’aurait peut-être pas apprécié
Prologue : 21 janvier 1945
I. La première vie de Julius Evola (1898-1922)
1.1. Enfance et jeunesse – 31 ; 1.2 Les premières lectures et la contestation. Evola antibourgeois – 37 ; 1.3 Auprès de Giacomo Balla, entre futurisme et interventionnisme – 43 ; 1.4 Sur le front, « du mauvais côté ». Matricule 22185. Les eaux corrosives – 47 ; 1.5 Le retour à Rome. L’inscription à l’université. Des rencontres décisives – 53 ; 1.6 Futur-Dada. Liberté, abstraction, individuation. Le soleil dans la nuit – 57 ; 1.7 Jazz-band Dada ball – 63 ; 1.8 La crise et le suicide métaphysique. Sur l’Île païenne – 69 ; 1.9 Maria de Naglowska et la Confraternité des Polaires. La séparation d’avec Dada – 75.
II. Philosophie, ésotérisme et politique (1923-1926)
2.1 Le taoïsme. La Ligue théosophique indépendante. Atanòr et la rencontre avec Reghini – 81 ; 2.2 Les débuts d’un journaliste freelance. Idéalisme et magie – 89 ; 2.3 Amours des années 1920 (mais pas seulement) – 95 ; 2.4 Antifasciste, antidémocrate, aristocrate – 103 ; 2.5 Les mages de la place Nicosia. Ignis. Steiner et les steinériens – 107 ; 2.6 Contre Guénon. Tantra nietzschéen. Une brochure et un livre – 113.
III. Matins des magiciens (1927-1929)
3.1 Chroniques d’une année fatidique – 137 ; 3.2 Le Groupe d’Ur. Opus Magicum – 141 ; 3.3 Christianisme et/ou paganisme. Un sataniste italien – 147 ; 3.4 Occidentaux, païens et méditerranéens. Evola et l’Encyclopédie Treccani – 155 ; 3.5 Chronique d’un été, fin d’une amitié magique. Deux « nouvelles » revues – 165 ; 3.6 Acte final. Affrontement ouvert. Roma Renovata Resurgat – 171 ; 3.7 Un voyage secret. Une capitale de pierre. Une soirée de fin d’automne – 179.
IV. Interrègne (1930-1934)
4.1 Le procès des Mages. Un superfasciste dans les filets de l’OVRA. La Torre – 189 ; 4.2 Arcs et massues. Attaques squadristes. La rencontre avec Massimo Scaligero – 195 ; 4.3 Alpinisme métaphysique. Tentations indiennes. Hermétisme – 199 ; 4.4 Horizons allemands. Nouvelle Objectivité. Spiritualisme et catholicisme – 205 ; 4.5 Un « Spengler italien » entre Innsbruck, Vienne et Capri – 213 ; 4.6 Entre Nord et Sud. Métapolitique du fascisme. Impérialisme polaire – 226 ; 4.7 Conférencier en Allemagne. « Révolution conservatrice ». « Race et culture » - 237 ; 4.8 Retour au château hanté. « Diorama Filosofico ». Le style de celui qui joue – 245 ; 4.9 Révolte contre le monde moderne. Méta-traditionalisme – 255.
V. Un Ordre secret européen (1935-1939)
5.1 Mitteleuropa. La guerre ou le cloître. De Vienne à Budapest – 265 ; 5.2 Une tragédie effleurée. Traducteur de Guénon. De Montsalvat au Tyrol – 275 ; 5.3 La « question de la race ». Mythes et mystiques du sang. L’homme de Mussolini – 281 ; 5.4 La Chartreuse de Hain. Incidents diplomatiques. Voyages aux confins de l’Europe – 289 ; 5.5. À Bucarest, avec Codreanu. Violons tsiganes. L’Anschluss en direct – 295 ; 5.6 Dans la Ville Lumière avec Tzara et Moravia. À Berlin, parmi les SS. Prague et Amsterdam – 303 ; 5.7 Le Manifeste de la race. Une « épidémie d’ésotérisme ». Fin d’été capriote. Le troisième prénom de Julius Evola – 313.
VI. La fin d’un monde (1940-1943)
6.1 Mystique fasciste. L’éclatement du conflit. À l’université royale de Milan – 323 ; 6.2 Minculpop : la troisième est la bonne. Un atlas de la race. Inquiet, dans le magma – 329 ; 6.3 Du palais de Venise à l’université de Florence. Sangue e Spirito. Une tombe, à Capri – 333 ; 6.4 Rencontres et affrontements. Sang et/ou Esprit ? Manœuvres jésuitiques et rhapsodies nordiques – 339 ; 6.5 Règlement de comptes. Calvino, Scalfari et les « conneries aryennes ». La race comme « mythe politique » - 345 ; 6.6 Allemagne et Hongrie. Un pseudobiblium. Sans passeport. Procédure contre Evola – 353 ; 6.7 La fin du régime. Anciens et nouveaux livres. Ignis Essentiae. Nocturne romain 359.
VII. D’une Italie l’autre (1943-1948)
7.1 En mission secrète. Avec Mussolini dans la tanière du loup. Monarchie ou république ? – 393 ; 7.2 Evola et la RSI. Ars moriendi. Agent du SD. Un mouvement clandestin – 401 ; 7.3 À pied, vers le Nord. À Vienne, sous un faux nom. Politique hermétique et complots ésotériques – 407 ; 7.4 Un dimanche de janvier sur la Schwarzenbergplatz. Voyages aux heures de la nuit – 417 ; 7.5 Hospitalisé en Autriche. Intermède hongrois. Manuscrits perdus – 421 ; 7.6 Visions et révisions du monde. Une occupante abusive au corso Vittorio. Une escroquerie capriote déjouée – 427 ; 7.7 Le retour en Italie. Étranger en terre inconnue. Le Mouvement social italien 433.
VIII. Vacances forcées (1949-1958)
8.1 Rencontres à Bologne. Nouvelles revues. Le retour à Rome. Orientations – 441 ; 8.2 Le procès contre les FAR. « Maître d’un conventicule d’exaltés » - 449 ; 8.3 En Émilie. Un verre avec Mircea Eliade. Un obscur présage. Rencontres en train – 457 ; 8.4 Contributions pour une pensée antidémocratique. Une maison d’édition. Jünger et Spengler – 461 ; 8.5 Evola traducteur. Contre les Italiens. Ordine Nuovo – 469 ; 8.6 Physique et métaphysique du sexe. « Théoricien de l’orgie ». Récits rougeoyants 477.
IX. La seconde vie de Julius Evola (1959-1968)
9.1 Le retour d’un dadaïste. Chevaucher le tigre. Antaios – 485 ; 9.2 Guide de mes œuvres. Une exposition rétrospective – 493 ; 9.3 Volpe, Archè, Scheiwiller, Mediterranee : chroniques d’un consultant éditorial. L’emblème fulgural de la puissance – 499 ; 9.4 Le fascisme vu de droite. Contre Almirante. « Notre Marcuse » ? Les années 1960 et les légendes urbaines – 505 ; 9.5 Tradition et traditionalistes. Adriano Romualdi. Un bar bleuâtre du corso Vittorio – 513 ; 9.6 L’année 1968 et les « Anarchistes de Droite ». La révolution sexuelle. Éros et magie – 519.
X. Finis Coronat Opus (1969-1974)
10.1 Trois révoltes. Notes sur le Troisième Reich. Entretien avec Lucifer – 553 ; 10.2 Une nouvelle popularité. Le temps des bilans. Des tours solitaires qui brûlent – 559 ; 10.3 La Fondation J. Evola. Un torride mardi de juillet – 563 ; 10.4 Les obsèques. Chacals en rédaction et « délires noirs ». La dernière ascension vers le Lyskamm – 569.
Bibliographie
Bibliographie française de Julius Evola, par Alain de Benoist
Index des noms
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