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Qui suis-je? Nerval

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de Claude Bourrinet - 128 pages

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Né à Paris le 22 mai 1808, Gérard Labrunie s’est suicidé dans la rue de la Vieille Lanterne, à l’aube du 26 janvier 1855. Son père, Étienne Labrunie, médecin aux armées, suivit l’empereur jusqu’en Russie. Sa mère, qui accompagne son mari, mourut en 1810 et fut enterrée à Glogau, en Silésie. Toute l’existence de celui qui allait prendre pour pseudonyme Gérard de Nerval sera hantée par son absence.
Célèbre, en 1828, pour une traduction du Faust, de Goethe, Nerval considérera l’Allemagne romantique, ainsi que les mythes antiques, comme la source de son inspiration. Il multiplie les voyages: Naples, les pays germaniques, la Belgique.
L’insuccès de ses tentatives d’auteur dramatique, la multiplication de dettes, le livrent à la misère. En 1841, il affronte une crise de folie, qui connaîtra des répliques sévères en 1853 et 1854. Cette épreuve le projette dans le monde du Rêve, aussi vrai que celui du Réel. Il cherche à fusionner ces dimensions en partant pour l’Orient en 1843. À son retour, il dirigera sa recherche vers la terre de son enfance, le Valois, pays de sa mère.
Ses œuvres, après la parution, en 1851, du Voyage en Orient, mêleront récits de voyage, souvenirs, mysticisme, ésotérisme et paganisme, prose et poésie, figures féminines salvatrices ou maléfiques, réflexions sur l’écriture de la folie : Lorely, La Bohême galante, Les Nuits d’octobre, Les Illuminés, en 1852, Petits Châteaux de Bohême, Contes et facéties, en 1853, Les Filles du feu, en 1854, Aurélia, Pandora, avant et après sa mort en janvier 1855, la première partie de Promenades et souvenirs étant parue à la fin de décembre 1854. Sa dernière œuvre, Aurélia, semble donner la clé du salut:
l’écriture contrôlée de l’épanchement du rêve dans la vie réelle.
Charles Baudelaire: «[...] un écrivain d’une honnêteté admirable, d’une haute intelligence, et qui fut toujours lucide [...].»
Marcel Proust: «[...] ces admirables poèmes où il y a peut-être les plus beaux vers de la langue française [...].»
Julien Gracq : «[...] il y a chez Nerval une infusion omniprésente du souvenir, une chanson du temps passé qui s’envole et qui se dévide à partir des rappels même les plus ténus de naguère comme de jadis, et que je ne vois à aucun autre écrivain.»

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