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Né le 11 septembre 1933, William L. Pierce vécut une jeunesse sans histoire, si ce n’est la mort accidentelle de son père. Après des études universitaires en physique, il débuta une carrière prometteuse dans le domaine de la recherche scientifique, devenant professeur en 1962.
Reconnu pour ses compétences, père de jumeaux et mari comblé, sa vie aurait pu être des plus banales. Mais l’agitation qui secouait les États-Unis dans cette
décennie charnière, avec la mobilisation du mouvement des droits civiques et son aile radicale le Black Power, ainsi que l’agitation contre la guerre du Vietnam, le troublèrent profondément. Appliquant sa méthode scientifique aux évènements auxquels il assistait, il en vint à la conclusion que l’Amérique blanche était menacée. Il découvrit George Lincoln Rockwell, chef du Parti nazi américain, en 1964. Malgré des divergences entre les deux hommes, Pierce s’engagea à ses côtés, plongeant corps et âme dans l’activisme politique.
Après l’assassinat de Rockwell, en 1970, Pierce prit la tête de la National Youth Alliance qui deviendra l’Alliance nationale en 1974. Il écrivit alors son premier roman d’anticipation, Les Carnets de Turner (1978), qui sera suivi de Hunter (1989). Pierce, tout comme les Black Panthers, défendait l’idée de séparation raciale.
L’Alliance nationale, qu’il dirigea jusqu’à la toute fin, fut, selon ses détracteurs, l’organisation racialiste la plus professionnelle.
Il s’éteignit le 23 juillet 2002, terrassé par un cancer.
R. S. Griffin: «C’est l’être humain le plus fascinant que j’aie jamais côtoyé. [...] il était un homme intègre, courageux et dévoué.»
J. M. Berger : «Le roman Les Carnets de Turner est un texte qui a marqué l’histoire du nationalisme blanc et qui mérite qu’on en parle.»
Simon Purdue: « [...] son répertoire littéraire comprend certains des romans américains les plus tristement célèbres et malheureusement les plus influents de ces cinquante dernières années.»
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