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Qui suis-je? Georges Valois

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d'Yves Morel - 128 pages

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Georges Valois (1878-1945)

«Toute démocratie n’est jamais qu’une oligarchie de puissants entrepreneurs ligués pour satisfaire leurs intérêts individuels aux dépens des intérêts de la nation, et son assemblée d’intérêts dégénère rapidement en assemblée d’appétits, appétits de ressources publiques que l’on peut obtenir par le moindre effort, sans souci du travail en s’emparant du pouvoir par les manœuvres électorales.» (L’Homme qui vient.)

Aucun homme n’aura, comme Georges Valois, illustré les efforts de la droite nationale française pour se doter d’une doctrine et d’un projet politiques propres à lui permettre de s’imposer au XXe siècle, en un monde démocratique, dominé par l’économie, la question sociale et caractérisé par l’importance des masses.

Ses origines plébéiennes le portaient à l’anarchisme et à l’anarcho-syndicalisme. Mais son esprit critique lui révéla assez vite les limites de cette mouvance: manque de réalisme, insuffisance intellectuelle.

Réflexion et expérience lui firent découvrir le na­tionalisme autour de 1905. Il crut alors trouver un ­maître en Charles Maurras. Son obstination à vouloir résoudre la question sociale par une ouverture sérieuse à la classe ouvrière et le corporatisme (Cercle Proudhon) l’amenèrent à rompre avec l’Action française, bourgeoise et conservatrice. Il se convertit au fascisme mussolinien et, en 1925, fonda le Faisceau, conçu comme son équivalent français, mais qui, sous l’effet de dissensions internes, disparut en 1928.

Valois imagina, par la suite, diverses variantes du socialisme (syndicalisme républicain, coopératisme), sollicitant en vain son adhésion à la SFIO, puis critiquant la politique de Léon Blum, après avoir pourtant soutenu le Front populaire.

Et, de fasciste qu’il avait été, il se mua en défenseur des libertés publiques et en contempteur des visées bellicistes de l’Italie mussolinienne et de l’Allemagne hitlérienne. Engagé dans la Résistance, il fut arrêté en mai 1944 et mourut déporté au camp de Bergen-Belsen en février 1945. »

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