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Le testament d'un Européen
de Jean de Brem, 650 pages
Jean Nicolas Marcetteau de Brem, dit Jean de Brem, né le 2 août 1935 dans le 6e arrondissement de Paris et tué par la police le 18 avril 1963 dans le 4e arrondissement de Paris, est un journaliste, officier parachutiste français et militant de l'OAS.
Élève au Lycée Buffon, il milite activement aux Jeunes indépendants1. Sous-lieutenant au 2e RPC, il est impliqué dans l'opération de Suez et saute sur Port Saïd sous les ordres du colonel Chateau-Jobert le 5 novembre 1956. Il participe ensuite à la guerre d'Algérie.
Démobilisé, il participe à des journaux tels Paris Match, Combat mais aussi L'Esprit public, écrit plusieurs recueils de poèmes, se lance dans la rédaction d'un ouvrage sur l'histoire de l'Europe, milite dans les milieux pro-Algérie française, rejoint l'OAS dès sa fondation. Pour la mort de Jean-Marie Bastien-Thiry, il publie une version française du chant allemand "Ich hatt' einen Kameraden", sous le titre "La Cavalcade".
Le 6 mars 1963, il assassine devant son domicile le banquier Henri Lafond, président de la Banque de l'Union parisienne (BUP), qui avait refusé de témoigner en faveur des accusés lors des procès du Petit-Clamart, lui assénant avant de tirer : « de la part de Bastien-Thiry ! »4. Le 18 avril 1963 à Paris, sur la montagne Sainte-Geneviève, il est abattu par la police, alors qu'il tentait de voler une voiture pour s'enfuir. Selon certaines versions provenant de milieux nationalistes, les policiers iront égorger son cadavre pour tenter de lui arracher le message qu'il vient d'avaler. Son histoire de l'Europe, de plus de 600 pages, a été publiée à titre posthume (1964) par les Éditions de la Table ronde (Le testament d'un Européen).