La blonde et douce reine de Provence, célébrée et aimée jusqu'à nos jours, est étouffée au château de Muro par Charles de Duras qu'elle avait élevé. Les galères de ses chers Provençaux sont arrivées à Naples quelques jours trop tard, comme Jeanne La Pucelle trouve Compiègne fermé par un traître, comme Jeanne de La Motte Valois se refuse à fuir la nuit du 17 juillet 1785, car elle est sûre de son innocence. Un rien suffit au destin pour couper le fil de la Parque. 

Sur les murailles de Compiègne, pas d'archers, dans la rivière pas de barques, la herse est baissée. Jeanne se bat, on la jette à terre, elle est prise et livrée à des traîtres qui la vendront aux Anglais, ses pires ennemis.

Le cardinal de Rohan Grand Aumônier de France et Jeanne de Valois sont incarcérés à la Bastille dans l'affaire du collier disparu. La jolie Jeanne de Valois, coqueluche de la cour, se déclare innocente. Le Parlement qui va les juger est corrompu jusqu'à la moelle.  Le clan Rohan se resserre autour de son parent accusé. Les deux branches de l'étau se referment sur Jeanne de Valois. 

Jeanne est condamnée à un supplice moyenâgeux, qui marque la fin de la monarchie. Le roi et la reine préparent eux-mêmes leur propre exécution. Le cri de Jeanne de sang royal, nue devant la Conciergerie, avant d'être fouettée et marquée au fer rougi : « Je n'avais qu'un mot à dire et je serais pendue, mais c'est la reine qui serait à ma place. » ouvre la voie aux roulements de tambour qui accompagneront les têtes de Louis XVI et de Marie-Antoinette, quand elles rouleront dans le panier.

Quel est ce Jupiter qui se venge sur les femmes !