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L'armée française et la jeunesse musulmane 1956-1961
de Henry d'Humières, 386 pages
Comme l’écrit, dans la préface, le général Jean Delaunay, ancien chef d’état-major de l’Armée de terre, quarante ans après l’horrible dénouement du drame algérien (qui n’est pas terminé pour la population algérienne), l’ouvrage du colonel (e.r.) Henry d’Humières participe au rétablissement de la vérité en complément au Livre Blanc Mémoire et vérité des combattants d’Afrique française du Nord.
Henry d’Humières y relate l’œuvre d’éducation de la jeunesse musulmane menée sur tout le territoire algérien de 1956 à 1961 par l’Armée française.
Dans cette Armée, les soldats musulmans, qui y servaient, ont toujours été pris en considération. Depuis la campagne de Crimée (1854) ces soldats avaient pris part à toutes les opérations de l’Armée française dans le monde entier et s’y étaient distingués au prix d’importants sacrifices.
Les officiers français servant en Algérie souhaitaient que les musulmans deviennent des citoyens français à part entière et puissent participer au développement socio-économique de l’Algérie ; mais, pour eux, cette Algérie ne resterait française que si elle était "nouvelle".
Officiers d’active, de réserve et du contingent s’étaient –tout au moins jusqu’en 1961- donnés à fond à leur mission éducative, y entraînant " leurs hommes ", métropolitains et musulmans, y compris les supplétifs. A ces musulmans il avait été promis que la France ne les abandonnerait pas. On sait ce qu’il en fut, du fait de l’action du général de Gaulle !
Henry d’Humières entra à l’Ecole de Saint-Cyr le 16 décembre 1940 à Aix-en-Provence. Grièvement blessé au cours de son séjour en Indochine, il devait en Algérie participer à l’action psychologique sur le terrain et surtout aux actions de formation de jeunes musulmans.
De 1963 à 1965, il commanda le centre militaire de formation professionnelle de Fontenay-le-Comte et travailla avec le Service Militaire Adapté créé aux Antilles-Guyane par le général Nemo.
Quittant l’Armée en 1972, il continua à agir dans le domaine de la formation pour les familles de harkis, les immigrés et les réfugiés du Sud-Est asiatique, à l’insertion socio-professionnelle desquels il contribua, même lorsqu’il eut rejoint son Auvergne natale.