“Les Meutes Blanches » sont une ode à une Amérique déviante, mais cruellement réelle. Le héros, journaliste dilettante, est envoyé de New York à Los Angeles pour tenter de trouver des informations sur l’assassinat d’un rappeur célèbre (tout rapport avec la réalité n’est pas complètement fortuit). En tirant sur un fil de hasard, il va voyager vers Atlanta, puis en Indiana, croiser le chemin d’une strip-teaseuse, et celui d’une famille de rednecks texans avec laquelle il échouera dans un rassemblement de suprémacistes blancs sous la coupe d’un gourou néo nazi.Un récit picaresque contemporain à travers une Amérique à la veille d’élire Donald Trump, émaillé de quelques meurtres exotiques, d’intermèdes de sexe raffiné, avec un regard bienveillant sur la route et l’Americana, des personnages pittoresques ou glaçants, beaucoup de haine, et bien sûr de l’amour.

Le tout est infusé dans une somme d’informations vérifiées sur les cultures bis et l’histoire politique américaine, et émaillé de dialogues qui louchent plus vers Tarantino que vers Sacha Guitry (quoique).

« Dirty cops, original gangstas, bikers bourrins et white supremacists. Pas une tribu ne manque à l’appel du jeu de massacre des meutes. Tout ce qu’un pulp gonzo 3.0 peut proposer de wild et d’allumé, Jean Eric Perrin l’aligne droit sur un miroir d’argent et le sert : chaud bouillant, pied au plancher, sans faire de prisonniers. » Laurent Chalumeau