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La tour et la plaine
de Thomas Clavel
Autun. Automne 1908. Lucien Grandier, instituteur et père de famille sans histoires, est-il possédé ? Telle est l’épineuse question qu’il se propose d’étudier lui-même. Car deux démons contraires et batailleurs semblent avoir élu domicile dans sa boîte crânienne changée en tribunal infernal où s’entrechoquent les plus violents réquisitoires, les plaidoyers les plus enflammés. Armé de sa plume comme d’un scalpel, notre enquêteur se lance dans une manière de journal aux relents méphitiques dont il sera tour à tour le scripteur infatigable et le spectateur ébloui. Où il entreprend de disséquer ses ténèbres. D’inciser ses plus innommables secrets. D’exorciser, par l’écriture, cette étrange possession — afin de reprendre possession de soi-même. Commençons par apprendre aux enfants à ne pas penser —car la pensée est une maladie qui dévore l’homme : tel pourrait être le noir enseignement de ce carnet de maroquin rouge que Lucien l’invocateur confiera à sa femme juste avant de mourir. Sa dernière volonté ? Offrir à ses lecteurs accidentels le livre le plus tourmenté jamais écrit. Le plus inavouable. Peut-être aussi le plus universel. C’est à leurs risques et périls qu’ils en tourneront les pages venimeuses. Grimoire maléfique, odyssée psychologique, laboratoire littéraire, La Tour et la Plaine est avant tout le récit d’une traque : celle de nos instincts dévorateurs. Thomas Clavel, professeur de lettres, est l’auteur de trois romans, Un traître mot, Hôtel Beauregard et Le jardin des femmes perdues.