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Lucius Domitius Ahenobarbus naît le 15 décembre 37. Douze ans plus tard, l’empereur régnant, Claude, adopte officiellement celui qui sera désormais nommé Nero Claudius Caesar Drusus Germanicus. Néron succédera ensuite à Claude, devenant à dix-sept ans le cinquième et dernier empereur de la dynastie julio-claudienne.
Les premiers temps du principat de Néron sont prometteurs. Mais, très vite, les crimes les plus monstrueux entachent l’exercice de son pouvoir. Fratricide, matricide, meurtrier de ses épouses successives, Néron reste l’un des plus célèbres empereurs de la «décadence latine ». Il a également marqué les mémoires par ses prétentions esthétiques. Quelques épisodes ont ainsi frappé l’imaginaire collectif: l’incendie de Rome en 64 ou la mort de Néron en artiste (« artifex »).
Début juin 68, le Sénat proclame Galba empereur et déclare Néron ennemi public. Le 9 juin, après une fuite misérable, Néron est contraint de mettre fin à ses jours. Il a trente ans et demi. Il est difficile de distinguer la vie de Néron du mythe Néron, tant les témoignages qui nous sont parvenus ont été d’emblée biaisés par le désir de dépeindre le dernier Julio-Claudien comme un monstre. Cette biographie «Qui suis-je ?» Néron entend précisément faire la part des choses, en rappelant les jalons biographiques et le contexte, mais aussi en étudiant la manière dont la postérité a fixé l’image de Néron. Une image fluctuante, qui favorise étonnamment, depuis quelques décennies, la réhabilitation du ci-devant monstre.
Tacite: «Néron, souillé de toutes les voluptés tolérées ou défendues, avait atteint le dernier terme de la dépravation.»
Chaucer : «Plus raffiné, plus somptueux de mise, plus orgueilleux que lui jamais ne fut aucun empereur [...].»
Kierkegaard: «La nature de Néron s’appelle : mélancolie.»
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