À son décès,
Julien Freund laissait parmi ses papiers un recueil de textes inédits, sous forme épistolaire, adressés à ses amis et collègues :
les Lettres de la vallée.Dans ces méditations, rédigées en sa retraite vosgienne – qui n’est pas sans évoquer la Hütte de Heidegger, de l’autre côté du Rhin – et loin des servitudes propres aux écrits universitaires, l’auteur de L’Essence du politique s’exprime en toute liberté, à bâtons rompus, sur ses sujets de prédilection (le politique, l’idéologie, la guerre,
les totalitarismes, l’utopie, la décadence), mais également l’enseignement, le journalisme, la connaissance, le droit, la morale, la métaphysique, les limites…
Ce livre forme la clef de voûte où se rejoignent les grands thèmes de sa pensée.
Philosophe, sociologue et professeur d’Université, Julien Freund (1921-1993) laisse une œuvre de premier plan sur ce qu’est le politique.