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Postérité

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de Philippe Muray - 552 pages

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« Eh bien, voilà : tout le monde est tranquille sur les plages, c'est le train-train des, familles et des livres qui n'ont pas plus d’importance que des crèmes de bronzage, quand, tout à coup... Un cri ! Une vague de cris ! Le requin est là, il happe et déchiquète les mamans, les grands-parents, les enfants, l’eau est rouge de sang, c’est affreux, le soleil bascule. Un livre-pirate, à pavillon noir, entré en douce dans la baie ? Oui, l’innommable « Postérité », de Philippe Muray : (...) 438 pages de fiction furieuse, déchaînée, tassée, claire, lisible mais il faut vouloir lire ! (...)
Le narrateur : Jean-Sébastien, est correcteur d’épreuves dans une maison d’édition, le BEST. Cette entreprise est une usine de fabrication de livres en tous genres ; sujets programmés à l’avance, vedettes venant demander d’être écrites par une équipe de nègres spécialisés. Le patron s’appelle Bauquer. Les deux principaux « écrivains » (avec IBM), Alex et Parneix. Leurs femmes, compagnes ou concubines : Angélique, Minisy, Selma, Camille. Les livres se succèdent à une cadence infernale, il faut couvrir tous les thèmes, dossiers confidentiels, astrologie, spiritisme, pornographie, espionnage, biographies, magie, alchimie, histoire enchantée, romans hypercommerciaux. Tous ces mots à consommer et qui ne sont pas faits pour durer, tous ces « succès du mois » sont avalés et traités par la machine dont la description ouvre le livre, la Cameron : « La vérité, c’est la machine. Et la machine se fout éperdument des longs placards imprimés qu’elle fait gicler sur ses tapis roulants, à travers ses pinces, ses rouages, ses broches, ses trépidations de pilon... » Bien. Pour Muray, on le voit, pas de nuances : la littérature est terminée, depuis longtemps, il n y a plus que de la substance industrielle à fantasmes. La « pente » de l’édition est là, entre la clinique et le laminoir. »
Ph. Sollers, extrait de l’article paru dans Le Nouvel Observateur, 1988

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