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Roger Nimier, trafiquant d'insolence

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de Olivier Frébourg

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Roger Nimier, trafiquant d’insolence a été écrit par Olivier Frébourg en 1989. Ce premier livre publié par les éditions du Rocher a reçu le Prix des Deux Magots, initié par Michel Bulteau qui voulait créer une collection d’essais biographiques, “Les Infréquentables”. Dans la postface de cette nouvelle édition, Olivier Frébourg avoue n’avoir pas relu ce livre par peur de s’y retrouver. « Un premier livre est un miroir brûlant ? » L’auteur rencontre l’œuvre de Nimier dans la bibliothèque d’une villa au bord de la mer. « Nimier m’enchantait, me décevait, m’agaçait. » Ces sentiments contradictoires sont très présents dans cet essai constitué de touches, d’impressions sur l’existence de l’écrivain ; les différents chapitres mettent en lumière la personnalité d’un « hussard » de la littérature, devenu une figure incontournable du milieu de l’édition. Roger Nimier publie son premier roman en 1948, Les Epées, il a seulement 23 ans. Un camarade au lycée Pasteur, se souvient de lui comme « d’un gros garçon lent et goguenard auquel une précocité un peu monstrueuse, une intelligence hors du commun rendait difficile ses contacts avec les autres élèves. Il ne cessait de manger – c’était l’époque où l’on distribuait des biscuits vitaminés dans les écoles – et de tenir des discours auxquels nous ne comprenions goutte. » Avide d’excès, Roger Nimier se façonne son personnage très tôt et séduit ainsi le milieu littéraire, en multipliant les frasques. Considérant la littérature comme une réunion d’amis, il devient très proche d’Antoine Blondin, Pierre Chardonne et participe à la réhabilitation de Céline dont il tient le travail en haute estime. « Il se met en garde à vous devant l’étendard de Bernanos, Montherlant, Malraux, Drieu. Chez les écrivains au tempérament de droite, la guerre enseigne l’orgueil – l’orgueil d’être un homme -, et celui de mourir la tête haute. » Sa production prolifique s’achève en 1953 avec Une histoire d’amour. Après avoir écrit un livre par an, dix ans seront nécessaires avant que son dernier roman, D’Artagnan amoureux soit publié de manière posthume. Sa réputation d’écrivain cynique et désabusé en fera le porte-étendard d’une génération mélancolique. Sa disparition au volant de son Aston Martin offerte par Gaston Gallimard, le 28 septembre 1962, le fera entrer de plain-pied dans la postérité. Olivier Frébourg signe une courte biographie, légère, libre, réaliste et pleine de cette irrévérence qui caractérise l’esprit hussard. Il est également l’auteur d’un essai sur Guy de Maupassant, édité en 2000 aux éditions du Mercure de France.

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