Nouveaux produits
Nouveaux produits
Petite histoire des Jésuites
de Gérard Chauvin, 190 pages
Grandeur et décadence d'un grand ordre religieux catholique Les personnalités de la mission jésuite La méthode spirituelle de saint Ignace Les chemins de rencontre entre politique et religion Science et foi à l'heure de l'humanisme Aucune institution religieuse n'aura sans doute suscité autant de parti pris et soulevé de passions que la Société de Jésus. Fondée à Rome en 1540 par saint Ignace de Loyola et quelques compagnons, placés au service exclusif du pape et du Saint-Siège, elle modèle à tel point façon d'être et de penser que formation et pédagogie jésuites deviennent proverbiales. En voici donc les pages de gloire et de tribulation. Avec le concile de Trente et la Contre Réforme catholique, les lumières de la Société contribuèrent à repousser le spectre d'une décomposition de la Chrétienté occidentale, même si l'idéal d'unité ne fut pas atteint. Avec les Missions, où les prêcheurs de la vraie foi, en Inde, au Japon, en Chine, dans le Nouveau Monde ou en Afrique, en Europe, connurent parfois le martyre et gagnèrent la sainteté. Avec les sciences exactes, où les jésuites excellèrent en astronomie, mathématiques, géométrie, architecture, cartographie... Cette réussite porta ombrage aux « couronnes » et aux ordres concurrents, aux docteurs de la Sorbonne et aux parlementaires, et l'on soupçonna les jésuites de « menées ténébreuses ». Après l'injuste suppression de 1773 et un purgatoire d'une quarantaine d'années, la Société se rétablit. Mais, face aux défis répétés de préjugés modernistes, sera-t-elle restée fidèle à sa vocation, « pour la plus grande gloire de Dieu » ?