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Pour en finir avec le fascisme
de Daniel Cologne et Georges Gondinet - 52 pages
Il y a de nombreuses années, la médiéviste Régine Pernoud demandait à ses lecteurs d’en finir avec le Moyen Âge (Pour en finir avec le Moyen Âge, 1977), c’est-à-dire de renoncer à une connaissance caricaturale de l’histoire médiévale européenne.
Dans le même esprit et avec une démarche comparable, les auteurs du présent essai ont voulu en finir avec les interprétations erronées ou tendancieuses des différents fascismes européens. Le fascisme souffrant, en effet, d’une double mythologisation :
une mythologisation positive, apanage d’une extrême droite passéiste, à base d’encensement aveugle et d’admiration inconditionnelle, et une mythologisation négative, produit de l’idéologie dominante, fondée sur la malhonnêteté intellectuelle et la volonté diffamatoire.
Le fascisme (au sens large) subit une critique externe en provenance d’adversaires partiaux et d’exégètes partiels. Une autre analyse du phénomène fasciste est interne et elle émane de nostalgiques aveuglés par leur admiration ou alors d’héritiers lucides capables, eux, de trier le bon grain de l’ivraie.
Ces derniers cherchent à unir Tradition et Révolution (à l’image des fascismes qui ont tenté de réunir socialisme et nationalisme) et ils ont émis des jugements sans concession. Grâce à un ressourcement dans les doctrines traditionnelles, ils sont parvenus à une redéfinition des principes nécessaires à un combat radical
contre le monde moderne. Idéal éthique de la volonté de valeur, mythe du nouvel Empire européen, doctrine génériste de la race, organicisme politique, totalisme philosophique à base de primauté spirituelle : tels sont les grands axes de la pensée traditionaliste-révolutionnaire permettant d’en finir avec le fascisme, ses erreurs passées et sa déformation présente.
Daniel Cologne et Georges Gondinet ont espéré ainsi en finir définitivement avec le fascisme.
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