N'acceptant pas la perte de leur statut de prisonniers politiques et étant donc considérés comme des délinquants de droit commun/des criminels, les militants de l'IRA protestèrent via le "Blanket Protest", le "Dirty Protest" et la grève de la faim.

Après soixante-six jours, Bobby Sands décède des suites de cette dernière. Plus de cent mille personnes suivirent ses funérailles. Il reste un symbole pour toute une génération.

Non réédité depuis des années, plongez dans la vie carcérale de celui qui mit sa peau au bout des idées.

«J'étais squelettique, comparé à ce que j'étais avant, mais cela n'avait pas d'importance. Rien n'avait d'importance à part la résistance. Le froid me mordit et je me tournai encore. Dans tout leur arsenal de domination, ils n'ont rien pour casser l'esprit d'un seul Républicain prisonnier de guerre politique qui refuse de se faire casser, pensai-je, et c'était tout à fait vrai. Ils ne peuvent, ils ne pourront jamais nous casser. Je me tournai de nouveau, gelé, et la neige rentrait par la fenêtre et se posait sur ma couverture. "Tiocfaidh àr là", me dis-je, "Tiocfaidh àr là."»

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