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Dans le marbre et l’airain La mémoire des Bonaparte en Corse : les statues

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Collectif - 304 pages

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Alors que l’Ancien Régime célébrait essentiellement les monarques, les grands chefs de guerre et les saints désignés par l’Église, le XIXe siècle honore de nombreux personnages civils. Sous le règne de Louis-Philippe les statues se multiplient, et sous Napoléon III, la statuaire publique prend un nouvel essor. Désormais les statufiés sont aussi bien des écrivains, des savants, des hommes de bien ou d’Église que des maréchaux. La Corse, à l’instar du continent, pratique la « statuomanie » et glorifie ses personnalités locales. Ainsi, si la première d’entre elles est l’Empereur Napoléon Ier, elle n’ignore pas pour autant ceux qui se sont battus pour elle ou pour la Patrie, dans le cadre d’une action politique ou d’un combat armé. Parmi ceux qui ont pris les armes, Sampiero Corso, Giovan Pietro Gafforj, Pascal Paoli, Jean-Charles Abbatucci ou Thomas Arrighi de Casanova, sont les figures emblématiques de l’île. Les bienfaiteurs ont aussi leur place dans ce panthéon des grands hommes. Les hommes de bien loués en Corse sont essentiellement des ecclésiastiques tels que le cardinal Fesch ou Mgr Casanelli d’Istria. À Calvi, le buste du docteur Marchal, qui y est né en 1815, atteste que le XIXe siècle rend aussi hommage aux scientifiques. Le point commun entre ces hommes est d’avoir rendu service à la communauté. Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, la Corse va donc perpétuer, par des monuments, le souvenir des hommes qui l’ont illustrée. Ces édifices commémoratifs sont indissociables des travaux d’urbanisme qui sont effectués à cette époque-là. (…)

Odile Bianco, commissaire de l’exposition (extrait)

«Recenser la statuaire napoléonienne en Corse, c’est parcourir l’espace et le temps, et être précisément sur le chemin qui croise ce que fut chacun des membres de la famille et ce que voulut chaque territoire, plus tard, pour l’honorer : en treize monographies fouillées, le propos s’élargit au-delà de la représentation de Napoléon, qui aimait la sculpture comme expression d’une référence à l’Antiquité, à celle d’autres membres de la famille (…) »

Élisabeth Caude, conservatrice générale du patrimoine, directrice du musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau, extrait de la préface.

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