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Masséna Maréchal de France - La trahison, les lauriers et les ombres

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de Alain Roullier-Laurens - 234 pages

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20,00 €
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Masséna, est un personnage historique, déjà très controversé de son vivant. Le Dictionnaire Napoléon indique : « Les contemporains se disputaient déjà sur ses qualités militaires et ses engagements politiques, les historiens n’ont pas fini de s’affronter à son procès… ». Le début de la carrière du futur du maréchal, justifiait en effet un très sévère jugement. Nul n’ignorait qu’il était le plus grand prévaricateur, concussionnaire et pillard, parmi les généraux des armées révolutionnaires qui pourtant n’étaient pas des modèles de vertus. Sa soif de l’or s’accrut encore sous l’Empire, malgré les revenus considérables que lui octroya Napoléon, désireux d’éteindre une voracité nuisible à la discipline militaire et à la dignité du régime. Ses actions militaires ne furent pas toujours heureuses, loin s’en faut. Quelques premiers succès, lui valurent certes, le qualificatif « d’enfant gâté de la victoire », mais Napoléon démentira plus tard ce compliment que Bonaparte lui fit hâtivement au soir d’un engagement heureux. Entre-temps, le féroce jacobin, devenu duc, prince et richissime, avait mérité un autre surnom, celui « d’enfant pourri de la victoire ». L’empereur eut des mots très durs pour lui et finit par l’éloigner ; son procès n’est pas clos en France et sa conduite à la chute de l’Empire n’est pas pour le réhabiliter. Afin de rétablir la vérité historique, l’auteur à ouvert le procès de Masséna à Nice et ce pour la première fois. Les Niçois y sont intéressés au premier chef, car Masséna, avant tout, trahit son pays natal. Non content de l’envahir en 1792 sous l’uniforme ennemi, à la tête d’un corps d’invasion, il le pilla, martyrisa les habitants de la vallée de la Vésubie, de Levens, de Gilette et d’autres lieux. Il fit fusiller nombre de résistants Barbets et qualifia « d’esclaves » et de « brigands » les nombreux Niçois qui héroïquement défendirent leur sol occupé et soumis à une terrible dictature. Masséna, sourd aux plaintes des Niçois, prit le parti du général Garnier, son Frère en maçonnerie, qui fut l’un des bourreaux du Pays de Nice. Il convenait de savoir si Masséna méritait le nom de Niçois et devait être honoré à Nice ; cet ouvrage très documenté apportera une réponse motivée et définitive à cette question toujours d’actualité.

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