Nouveaux produits
Nouveaux produits
La patrie, l'Europe et le monde
de Pierre Le Vigan et Jacques Marlaud, 204 pages
Éléments pour un débat sur l’identité des Européens
Avec les contributions de : Michel Ajoux, Yves Argoazlain de Benoist, Jacques Delimoges, Georges Feltin-Tracol, Philippe Forget, Christophe Gauer, Miodrag Jankovic, Patrick Keridan, Pierre Le Vigan, Michel Lhomme, Jacques Marlaud, Guy Portal, Bernard Yack
En 1990, l’empire soviétique s’écroule. En 2008, l’empire capitaliste américain, dont l’Europe n’est qu’une annexe, vacille sur ses bases. (Nietzsche écrivait : « Seul devrait posséder celui qui a de l’esprit : autrement, la fortune est un danger public », Opinions et sentences mêlées, § 310).
L’apparition d’un nouveau désordre mondial et de nouvelles puissances sur l’échiquier international offre en Europe une nouvelle opportunité au modèle carolingien qui, à partir du décisif noyau franco-allemand, pourrait être appelé à rayonner jusqu’aux confins de la Sibérie.
Certes l’autorité régalienne et guerrière qui émane du personnage de Charlemagne n’est pas à la mode, nihiliste, d’aujourd’hui. Mais l’effondrement des utopies, et notamment la chute du rêve (capitaliste) américain dont nous subissons les soubresauts en ce moment, pourraient nous contraindre, à brève échéance, à repenser nos modèles de société, à nous réinvestir en politique, à nous élever jusqu’à la notion d’Empire européen.
Nous réaliserons bientôt que nos libertés, notre pratique démocratique, fort malmenées par les groupes de pression transnationaux, dépendent en fin de compte d’une telle élévation du point de vue, du retour de ce que Nietzsche appelait la « Grande Politique ».
Surmonter le nihilisme de la pseudo-démocratie actuelle ne sera pas détruire la démocratie mais bien au contraire la restaurer comme forme originelle de l‘accord et du jeu entre l’homme et le monde.
Mais n’anticipons pas sur ce débat qui aborde toutes ces questions et beaucoup d’autres.