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La mondialisation est-elle une fatalité ?
Sous la direction de Benjamin Guillemaind, 93 pages
La mondialisation marchande est souvent présentée comme le résultat inéluctable de l’évolution des techniques. L’humanité trouverait son achèvement dans l’individu absorbé dans un système d’économie planétaire. Le marché unique uniformise cultures, traditions, modes de vie, habitat et nourriture… marché planifié par les organismes mondiaux : OMC, FMI, FAO…
Il est aisé d’en constater les méfaits : financiérisation, concurrence illimitée, perte des emplois, atteintes à l’environnement, à la qualité de l’alimentation, déracinement, abolition des frontières et des États, délocalisations, paupérisation… L’homme est dépassé par des techniques qu’il ne maîtrise plus.
La doctrine sociale chrétienne offre pourtant une alternative, où le Bien Commun se substitue à l’individualisme grégaire et instaure une économie à la mesure de l’homme.
Pour sortir de l’alternance infernale entre le libéralisme et le socialisme, ce 5e colloque subsidiariste de l’Alliance Sociale (4 mars 2006) aborde la question des métiers, branches professionnelles, organisations industrielles et commerciales, ententes, émissions monétaires, et de l’agriculture, pour une démocratie respectueuse des communautés naturelles : famille, métier, université, province, nation...