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Les Saints Patrons des nations européennes
de l'Abbé Pierre Molin - 240 pages
G.K Chesterton (1874-1936), écrivain majeur de la littérature anglaise, dans l’enquête du père Brown intitulée « Les trois instruments de la mort », relève à propos de l’un des personnages : « Il appartenait à cette classe de catholiques négligents qui ne se souviennent de leur religion que lorsqu’ils se trouvent dans l’embarras. »
Il en va souvent de même pour les Nations. Ainsi les 27 pays qui constituent actuellement l’Union européenne ne se souviennent guère qu’elles sont placées sous la protection de Saints Patrons. La laïcité – modérée ou forcenée, positive ou n’importe quoi – n’incite pas à fonder la construction de l’Europe sur le roc de ceux qui manifestent la présence de Dieu au sein des Nations.
La pratique de donner des saints comme patrons aux nations est ancienne, mais elle s’est particulièrement développée au XXe siècle sous l’impulsion des papes. Ainsi, pour la France, la Vierge Marie en fut déclarée patronne principale et sainte Jeanne d’Arc patronne secondaire par le pape Pie XI en 1922. Pie XII, en 1944, leur adjoignit sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face.
« Un homme parmi d’autres… un prêtre, pas meilleur que les autres, même pas pire sans doute. Ni polytechnicien, ni jésuite, ni docteur ∆ théologie, ni psychiatre, ni dominicain, ni sociologue, ni bourgeois, ni inscrit à la CGT... ouvrier cependant par l’origine, prêtre simplement par l’appel et la grâce de Dieu. »
Ainsi se présentait l’abbé Pierre Molin (1936-2009) dans son premier ouvrage : J’ai appris la tendresse de Dieu, parut en 1977. Il était alors vicaire dans une paroisse de la banlieue parisienne et aumônier d’étudiants à l'institut Catholique de Paris. En 1982, la Providence l’orienta vers un autre monde : l’hôpital par l’intermédiaire de l'armée. Aumônier de l’Hôpital d’Instruction des Armées du Val de Grâce de 1982 à 1992. Il effectue ensuite un « temps de purgatoire » au ministère de la Défense à Paris. En 1994, il « ouvre » l’Aumônerie du nouvel Hôpital d’Instruction des Armées Percy à Clamart où il demeure jusqu’en 2003. Actuellement, il a un rôle de « supplétif » auprès de ses confrères aumôniers militaires. Il garde une profonde affection à l’égard de tous les personnels du service de Santé des Armées.