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Histoire du déclin et de la chute de l'empire romain - Rome de 96 à 582

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de Edward Gibbon - 1187 pages

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30,00 €
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2 tomes, une référence dans le genre. L'auteur était un grand admirateur des civilisations classiques. Pour lui, l'Empire romain avait été l'une des plus grandes civilisations de l'histoire, sinon la plus grande de toutes. Il a donc cherché à savoir comment un si grand empire avait pu s'effondrer. Gibbon a vécu au XVIIIe siècle, celui des Lumières, à une période de l'histoire caractérisée par le règne de la raison et le mépris de la religion. Gibbon pensait que le christianisme n'était pas fondé sur la raison, qu'il n'était qu'un ensemble de superstitions idiotes. Influencé à la fois par sa fascination pour Rome et son dédain du christianisme, Gibbon trouva ce qui, à ses yeux, constituait l'explication de la chute de Rome. Il soutint que le christianisme préconisait des qualités faibles telles que l'humilité, la gentillesse, la non-vengeance et le pardon, très différentes de celles que nécessitait un empire devant compter sur la puissance militaire pour préserver son intégrité. En outre, selon lui, les chrétiens se préoccupaient davantage de leur vie future au ciel que de la vie sur terre et, par conséquent, leur contribution à la vie terrestre était minime. Selon lui, le christianisme avait eu pour effet de diriger l'énergie et l'attention des gens non plus vers la société romaine, mais vers l'Église. Les gens consacraient leur temps et leur argent à l'Église. La vie de nombreux croyants était vouée à l'Église, si bien qu'ils ne pouvaient participer à la vie économique, politique et militaire de Rome. En conséquence, l'Église prit de l'essor, tandis que l'État commença à s'affaiblir. Celui-ci finit par soutenir financièrement l'Église, ce qui greva encore plus les ressources de l'appareil administratif et militaire. En somme, pour Gibbon, Rome avait perdu sa fierté, sa vigueur et sa force parce que le christianisme favorisait des valeurs faibles et éloignait l'attention et les ressources des aspects importants de la société romaine. Les chrétiens, selon Gibbon, étaient « les ennemis secrets de leur pays ».

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